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21 mars 2022

Planet Benefit Company : 4 règles de durabilité sur la chaîne de valeur

Dans notre précédent focus, nous évoquions les années d’incertitude que nous venons de passer avec une économie mise à l’arrêt puis repartant dynamiquement. Depuis quelques semaines, l’instabilité géopolitique marque une nouvelle fois cruellement le continent européen, instabilité à la faveur de la publication du deuxième volet du rapport du GIEC passe sous silence.

Dans ce contexte, il nous semble toujours plus nécessaire de promouvoir une « troisième voie européenne du capitalisme », à l’image de Clément Beaune et Olivia Grégoire.

Nous avons exploré la dimension juridique dans la Planet Benefit company, nous nous interrogeons à présent sur la manière dont l’entreprise durable peut piloter opérationnellement ses activités.

Une entreprise durable doit mettre son client au centre de sa stratégie non seulement en termes de relation (traiter son client sur la « life time customer value ») mais aussi en termes d’offres et de services et de mode de consommation proposés. Cette posture exigeante s’appuie sur la mise en place d’une dynamique d’innovation négociée, ouverte et continue transformant non seulement l’entreprise mais aussi son secteur puisqu’elle emmène son écosystème fournisseurs (à l’instar de Carrefour avec son programme Act for good).

L’entreprise durable européenne devient un moteur de transformation de l’économie et des comportements.

Sur l’activité propre, la décarbonation des opérations doit être menée de manière rigoureuse et transparente, en s’appuyant sur des méthodologies reconnues (SBT…) et en en rendant compte aux parties prenantes. Elle peut également constituer une opportunité de repenser les modes de consommation et par conséquent d’innover en proposant de nouvelles offres pensées pour un développement respectueux des limites planétaires.

Enfin, l’entreprise durable européenne entretient des relations répondant aux référentiels sociaux mondiaux avec tous ses partenaires, ceux de premier rang comme ceux qui sont plus éloignés dans la chaine de valeur. L’éthique et la redevabilité sont des leviers qui lui permettent de rester en phase avec cet engagement pour la durabilité, dans la durée. Sur ce dernier point, l’Europe s’engage aussi fermement dans cette voie avec sa nouvelle directive sur le devoir de vigilance qui va s’appliquer à environ 13 000 entreprises.

Nous vous donnons rendez-vous dans quelques semaines pour notre prochain focus sur l’importance du dialogue avec les parties prenantes. Plus de détail dans notre rapport qui n’aurait jamais pu naître sans les personnes engagées ayant apporté leur éclairage précieux et que nous remercions encore une fois :

  • Jacques Attali. Économiste, écrivain et président de la Fondation Positive Planet.
  • Mathieu Auzanneau. Directeur du Shift Project.
  • Caroline Avan. Chargée de plaidoyer/industries extractives, justice fiscale et inégalités, Oxfam.
  • Bertrand Badré. Ancien directeur de la Banque Mondiale, PDG et fondateur de « Blue like an Orange ».
  • Viviane de Beaufort. Professeur, chercheur ESSEC, spécialiste des sujets de gouvernance et du droit européen.
  • Jean de Wailly. Co-fondateur PTCE Vivre les Mureaux.
  • Michel Defabiani. Président de la Chambre de commerce et d’industrie Francobritannique.
  • Olivier Delbard. Professeur à l’ESCP Europe.
  • Geneviève Ferone Creuzet. Co-fondatrice du cabinet Prophil , administratrice de la Communauté des Entreprises à Mission, Vice-présidente du Shift Project.
  • Claude Fromageot. Directeur Développement durable du groupe Rocher et Chairman du Global Partnership Business & Biodiversity, Convention des Nations Unies pour la diversité Biologique.
  • Hervé Guez. Directeur investissement responsable, Mirova.
  • Benoit Halgand. Étudiant, membre du collectif « Pour un Réveil Écologique ».
  • Charles-Benoit Heidsieck. Président-fondateur du RAMEAU.
  • Jean-Pierre Maugendre. Directeur adjoint Développement Durable, Suez.
  • Nicolas Mottis. Professeur à Polytechnique.
  • Philippe Mutricy. Directeur de l’Evaluation des Etudes et de la Prospective, BPI France.
  • Blanche Segrestin. Professeur et directrice du Centre de Gestion Scientifique Mines ParisTech.
  • Hélène Valade. Directrice développement durable environnement du groupe LVMH, présidente de l’ORSE.
  • Bertrand Valiorgue. Professeur en stratégie et gouvernance des entreprises à l’IAE Clermont-Auvergne.

Votre soutien est précieux, nous vous invitons à nous contacter si vous souhaitez vous associer à notre action et apporter plus d’ampleur et de visibilité à ce modèle d’entreprise à mission européenne.

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