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Forum MR21 : partager pour accélérer la transition

Parce qu’il est urgent et indispensable que l’entreprise soit un acteur résolument engagé dans la transition vers des modèles durables, le MR21 s’attache à chaque année à fédérer et échanger avec le plus grand nombre d’acteurs économiques et institutionnels autour de thématiques clés pour faire progresser la durabilité.

Des débats autour de grands thèmes de la durabilité

Le Forum MR21 constitue à ce titre le temps fort et le rendez-vous annuel de la communauté MR21 pour partager avec le plus grand nombre, réflexions et décryptage des grands enjeux de la durabilité : Salariés & Gouvernance, Entreprise durable européenne, Relations Parties Prenantes, Management Responsable, Territoires & RSE, etc.


La thématique annuelle du Forum MR21 s’appuie sur le Rapport MR21 co-écrit durant l’année par les participants des MasterClass 21 d’EcoLearn et les membres du MR21.


Parmi les thèmes abordés lors des précédents forums :

Un partage de réflexions et d'innovations avec des experts

Le Forum MR21 est l’occasion, à travers des conférences et tables-rondes d’experts, de questionner le rôle de l’entreprise comme acteur du changement. Et ce dans un contexte où l’on remet en permanence à demain les transitions indispensables et urgentes pour évoluer vers des modèles durables du point de vue économique, social et environnemental.

Le Prix MR21 : récompenser les accélérateurs de la transition

Elément central du Forum MR21, le Prix MR21 récompense chaque année une ou des initiatives particulièrement innovantes ou pertinentes pour faire évoluer l’entreprise vers des modèles plus durables.

 

 

Le prochain Forum MR21 aura lieu le jeudi 29 septembre 2022 de 17h30 à 19h30 à l’Hôtel de l’Industrie : « « QUAND LA TRANSFORMATION DURABLE DES ENTREPRISES DEVIENT L’AFFAIRE DES SALARIES » – Programme & Inscription à venir.

 

Retrouvez toutes les éditions du Forum MR21
7 mai 2025Dialogues / Entreprise & environnement / EvénementsJustine RIPOLL, responsable de campagnes de « Notre Affaire À Tous » S’INSCRIRE La CS3D : Force ou talon d’Achille des entreprises européennes ? Avec Justine RIPOLL, responsable de campagnes de « Notre Affaire À Tous » Avec la remise en cause de l’ordre international par le président américain Donald Trump et l’instrumentalisation de la politique au seul service du marché, le leadership de l’EU en matière de réglementation pour une économie responsable et durable a été nommément ciblée par la nouvelle administration de la Maison Blanche. Quelles sont les voies réalistes pour un déploiement du Pacte Vert sans affaiblir ses fleurons industriels alors que l’Europe fait face à une nouvelle crise de désindustrialisation dans un contexte d’accélération de la guerre commerciale ? Avec Justine Ripoll, responsable de campagnes de « Notre Affaire À Tous », association créée pour œuvrer à l’instauration de la justice climatique par les outils juridiques, et connue pour avoir obtenu la condamnation de l’État dans l’Affaire du Siècle, nous essaierons de comprendre comment l’UE peut résister et affirmer son leadership réglementaire. Nous nous interrogerons sur l’avenir de la CS3D et sous quelle forme, au regard de ce qui a déjà été accompli. A travers ce dialogue, nous aborderons notamment les thématiques suivantes : La CS3D est-elle devenue le talon d’Achille de la compétitivité des entreprises européennes ? Une loi suffit-elle à assurer la mise en place du Pacte Vert auprès des grands acteurs du marché et avec quel contrôle ? La loi Omnibus est-elle une volte-face salutaire et efficace ou un recul sur les ambition environnementales et sociales de l’Europe ? Biographie : Justine Ripoll, diplômée de l’Institute d’Etudes Politiques de Paris, a consacré sa carrière à des activités de plaidoyer dans les domaines relevant de la RSE et de la mobilisation citoyenne. Sa vocation s’est révélée dès ces premières missions pour atteindre ses temps forts depuis qu’elle a rejoint « Notre Affaire À Tous ». S’INSCRIRE [...]
24 mars 2025Dialogues / Entreprise & environnement / EvénementsEric BREL, Expert chargé du développement des applications spatiales vers le Maritime et les Outre-mer au sein du CNES et Lauréat du Prix MR21 ECOUTER LE REPLAY Le spatial au service du monde marin ? avec Eric BREL, Expert chargé du développement des applications spatiales vers le Maritime et les Outre-mer au sein du CNES et Lauréat du prix MR21 Face à l’urgence des défis environnementaux et climatiques, l’espace est devenu un atout stratégique pour le développement durable. L’observation de la Terre depuis l’espace permet de mieux comprendre et anticiper les impacts du changement climatique, de surveiller la biodiversité, de gérer les ressources naturelles et d’accompagner les transitions énergétiques et industrielles. En France, le Centre National d’Études Spatiales (CNES) joue un rôle clé dans cette dynamique en mettant les technologies spatiales au service de solutions concrètes pour les entreprises et les territoires. Eric BREL, Expert chargé du développement des applications spatiales vers le Maritime et les Outre-mer au sein du CNES et Lauréat du Prix MR21 de l’Innovation Managériale est notre invité pour un Dialogue original, qui dévoilera les liens entre le monde des étoiles et le monde marin, au service de la durabilité. Comment les technologies spatiales peuvent répondre aux défis environnementaux et sociétaux ? C’est le sujet que nous aborderons avec Eric BREL à travers un projet pionnier alliant technologie et durabilité autour d’enjeux stratégiques : L’optimisation de la gestion des ressources maritimes : surveillance des pêches, des fermes aquacoles et des travaux et infrastructures offshore. L’amélioration de la sécurité maritime : lutte contre la pêche illégale, détection et suivi des pollutions et suivi du comportement des navires. Le renforcement de la protection des écosystèmes : surveillance des aires marines protégées et des évolutions du trait de côte et du comportement des personnes traversant ces aires. L’aide aux États insulaires et aux pays en difficulté : mise à disposition d’outils d’observation spatiale pour mieux connaître leurs bandes côtières, gérer et suivre leurs ressources naturelles. La planification maritime : mise à disposition d’informations permettant aux différentes activités notamment en côtier (pêche, aquaculture, énergies, tourisme et plaisance, extraction de ressources – sables et granulats et autres, …) de s’organiser pour ne pas se gêner, d’optimiser leurs actions pour mieux collaborer, d’impacter a minima l’environnement. Biographie Éric BREL est un expert reconnu dans le domaine des applications spatiales. Au sein du Centre National d’Études Spatiales (CNES), il occupe le poste d’expert chargé du développement des applications spatiales vers le maritime et les Outre-mer. Dans le cadre du programme « Connect by CNES », lancé il y a quatre ans, Éric BREL est responsable du volet « Maritime, Outremer » qui vise à mettre le spatial au service de divers secteurs socio-économiques, en intégrant notamment les territoires ultramarins depuis janvier 2022. Dialogue animé par Marine CHAMPONCo-fondatrice du réseau MR21 ECOUTER LE REPLAY [...]
5 décembre 2024Dialogues / Entreprise & environnement / EvénementsJacques VERON, Démographe, Spécialiste des relations entre population et environnement, Directeur de recherche émérite à l’Institut national d’études démographiques (INED) S’INSCRIRE Faut-il avoir peur de la population mondiale ? avec Jacques VERON, Démographe, Spécialiste des relations entre population et environnement, Directeur de recherche émérite à l’Institut national d’études démographiques (INED) Le climat change, la pollution s’intensifie, la déforestation se poursuit, la pression sur les terres est toujours plus forte… Est-ce le fait d’une croissance démographique trop rapide à l’échelle de la planète ? Pour réduire la pression environnementale, suffirait-il que la population mondiale se stabilise ou décroisse ? A ces questions, Jacques VERON répond clairement non. Dans ce dialogue à venir, Jacques Veron décryptera avec nous l’ensemble des questions démographiques planétaires pour démonter les clichés simplificateurs, rassurants ou menaçants. Avec lui, nous nous intéresserons particulièrement aux défis posés par la croissance démographique, la transition urbaine, le vieillissement de la population et les migrations internationales, autant de sujets qui animent les débats contemporains sur les politiques publiques et le développement durable. Au fil de ce dialogue, nous explorerons notamment : L’impact de l’augmentation de la population mondiale, en mettant en lumière les inégalités géographiques et les différences de dynamiques démographiques entre pays ou régions Les interactions entre population et environnement, et particulièrement les enjeux liés à la gestion des ressources naturelles dans un contexte de croissance démographique Les réponses sociétales et politiques internationales aux défis posés par la dynamique de population mondiale Sur la base de cette analyse, nous tenterons de répondre avec lui à une question centrale : Quelles sont les possibilités de (ré)concilier population, environnement et développement économique ? BiographieJacques VERON est un démographe français de renom, actuellement Directeur de recherche émérite à l’Institut national d’études démographiques (INED). Ses travaux portent sur les interactions complexes entre population, environnement et développement. Il a participé à plusieurs événements internationaux majeurs, notamment le Sommet de la Terre à Rio en 1992 et la Conférence internationale sur la population et le développement au Caire en 1994. Parmi ses ouvrages notables figurent Arithmétique de l’Homme (1993), Population et développement (1994), L’espérance de vivre (2005), Démographie et écologie (2013), Faut-il avoir peur de la population mondiale ? (2020) et La démographie de l’extrême (2024). Dialogue animé par Marine CHAMPONCo-fondatrice du réseau MR21 S’INSCRIRE [...]
25 novembre 2024Dialogues / Entreprise & environnement / EvénementsEmmanuel HACHE, spécialiste des questions relatives à la prospective énergétique et à l’économie et la géopolitique des ressources naturelles, était l’invité des Dialogues MR21 le 12 novembre 2024. Retrouvez en replay l’intégralité de ce dialogue. ÉCOUTER LE REPLAY Métaux, le nouvel or noir : demain la pénurie ? avec Emmanuel HACHE,Adjoint scientifique et économiste à IFP Energies nouvelles, chercheur associé à Economix Paris Nanterre et Directeur de recherche à l’IRIS, spécialiste des questions relatives à la prospective énergétique et à l’économie et la géopolitique des ressources naturelles Au programme Eléments stratégiques pour mener la transition bas carbone, les métaux (acier, aluminium, cuivre, mais aussi indium, lithium, cobalt, terres rares…) font aujourd’hui l’objet d’une compétition mondiale intense, tant en matière de production que de sécurisation des chaines d’approvisionnement. Face à une demande mondiale en croissance exponentielle, du fait notamment du déploiement des énergies renouvelables et de l’électromobilité, la perspective de la raréfaction, voire de l’indisponibilité, de certains métaux d’ici à quelques décennies en font un sujet géostratégique majeure. Dans son ouvrage « Métaux, le nouvel or noir : demain la pénurie ? » co-écrit avec Benjamin Louvet, Emmanuel Hache alerte : « Notre dépendance aux énergies fossiles va donc se transformer en une dépendance aux métaux. Et nous ne sommes pas prêts ! ». Quels changements politiques, géopolitiques et industriels sont nécessaires pour être prêt ? C’est autour de cette question principale que nous échangerons avec Emmanuel Hache, premier Grand Témoin d’un nouveau cycle de Dialogues consacré aux enjeux géopolitiques de la transition énergétique et écologique. A travers ce dialogue, nous aborderons notamment les thématiques suivantes : Une exploitation minière « durable » et sociétalement acceptable est-elle possible ? Comment la course aux métaux redessine les rapports entre puissances économiques sur la scène mondiale ? Et assiste-t-on à l’émergence d’une « diplomatie minérale » au sein des Etats ou de régions comme l’Europe ? Emmanuel HACHE est adjoint scientifique et économiste-Prospectiviste à IFP Énergies nouvelles, chercheur associé à Economix (EconomiX-CNRS, Université Paris Nanterre) et directeur de recherche à l’IRIS. Docteur en Sciences économiques (Université Paris I) et habilité à diriger des recherches (Université Paris-Nanterre). Il est également diplômé en Géopolitique et Prospective de l’Institut de Relations internationales et stratégiques (IRIS). Il travaille sur la prospective énergétique et sur les questions des ressources naturelles pour la transition écologique à IFP Énergies nouvelles. Il enseigne la prospective, l’économie et la géopolitique des ressources naturelles dans de nombreux établissements. Il est l’auteur du livre Géopolitique des énergies paru aux Editions Eyrolles en septembre 2022 et de Métaux, le nouvel or noir (Avec Benjamin Louvet) paru aux Editions du Rocher en septembre 2023 (Prix Marcel Boiteux 2023 de l’Association française des économistes de l’énergie ; Prix du livre géopolitique 2024 de l’ILERI) et de plus de quatre- vingts articles dans des revues académiques françaises et internationales. Bibliographie Hache, E., Louvet, B., (2023), Métaux, le nouvel or noir. Demain la pénurie ? Editionsdu Rocher, 240 pages. (Prix Marcel Boiteux 2023 de l’Association française deséconomistes de l’énergie ; Prix de l’Essai géopolitique 2024 de l’ILERI) Hache, E., (2022), Géopolitique des Energies. Tensions d’un monde en mutation,Editions Eyrolles. Hache, E., (2024), « Prospective de l’insécurité minérale : anticiper la nouvelle èremétallique de la transition bas-carbone », Revue Futuribles, Janvier-Mars 2024. Criqui, P., Hache, E., (2023), « Garder le cap de la transition énergie-climat.Prospective dans l’incertitude », Revue Futuribles, Juillet-août 2023, pp.5-26. Hache, E (Sous la direction de)., (2022), « Géopolitique de la sobriété », Revueinternationale et stratégique (RIS), n°128, Hiver 2022. Dialogue animé par Marine CHAMPONCo-fondatrice du réseau MR21 Écouter le replay [...]
19 novembre 2024Evénements / Forum MR21« Modèle d’affaires durable : utopie ou réalité ? » Voir toutes les vidéos interviews Le 28 janvier dernier avait lieu la 8e édition du Forum MR21 consacré cette année à un thème structurant de la transition énergétique et écologique : « Modèle d’affaires durable : utopie ou réalité ? ». Voici le programme de l’évènement ainsi que les vidéos interviews tournées en marge du forum. Peut-on être performant tout en adoptant un nouveau business model plus vertueux ? L’émergence d’unmodèle d’affaires durable est-elle une utopie ou une réalité ? Et comment le construire et le pérenniser dans le contexte géopolitique et géoéconomique actuel ? Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre avec un large panel d’invités issus de l’entreprise, des institutions européennes et de la société civile. Au programme : 17h00 – 17h10 – Ouverture du Forum : Jean-Philippe BERILLON (MR21)17h10 – 17h30 : « L’Europe face aux défis économiques, environnementaux et géopolitiques : quel rôle et quelles responsabilités de l’entreprise ? », Sylvie MATELLY, Directrice de l’Institut Jacques Delors 17h30 – 18h30 : Table-ronde « Entre tensions géopolitiques, défis environnementaux et fragmentations économiques : Comment pérenniser un modèle d’affaires durable ?” animée par Marine CHAMPON, Déléguée générale du MR21 Véronique ANDRIEUX, Directrice Générale du WWF France Philippe BERLAN, Directeur Général d’Ever Dye Virginie de Chassey, Directrice Développement Durable et Engagement d’Entreprise d’Eramet Anne-Catherine HUSSON-TRAORE, Experte en finance durable Laurence MONNOYER SMITH, Directrice de la délégation au développement durable du CNES Alain SCHNAPPER, Vice-Président et Co-fondateur de la Communauté des entreprises à mission 18h30 – 18h45 : Remise du Prix MR21 – Hélène PERENNOU (MR21)18h45 -19h00 : « Comment faire de la transition une réalité ? », Laurent BERGER, Directeur de l’Institut Mutualiste pour l’Environnement et la Solidarité19h00 : Clôture du Forum & Cocktail Retrouvez les vidéos de l’évènement sur notre playlist Youtube ! Et n’hésitez pas à vous abonner pour nous soutenir et permettre encore de nouveaux évènements de ce type ! Voir toutes les vidéos interviews Cliquez ici pour (re)découvrir le Forum MR21 2023 Cliquez pour écouter tous les replays du Forum MR21 2023 [...]
31 octobre 2024Dialogues / Entreprise & gouvernance / EvénementsINVITATION DIALOGUES MR21  Mardi 12 novembre 2024de 18h à 19h(En ligne) « Métaux, le nouvel or noir : demain la pénurie ?» avec Emmanuel HACHE, Adjoint scientifique et économiste à IFP Energies nouvelles, chercheur associé à Economix Paris Nanterre et Directeur de recherche à l’IRIS, spécialiste des questions relatives à la prospective énergétique et à l’économie et la géopolitique des ressources naturelles S’inscrire au Dialogue Eléments stratégiques pour mener la transition bas carbone, les métaux (acier, aluminium, cuivre, mais aussi indium, lithium, cobalt, terres rares…) font aujourd’hui l’objet d’une compétition mondiale intense, tant en matière de production que de sécurisation des chaines d’approvisionnement. Face à une demande mondiale en croissance exponentielle, du fait notamment du déploiement des énergies renouvelables et de l’électromobilité, la perspective de la raréfaction, voire de l’indisponibilité, de certains métaux d’ici à quelques décennies en font un sujet géostratégique majeure. Dans son ouvrage « Métaux, le nouvel or noir : demain la pénurie ? » co-écrit avec Benjamin Louvet, Emmanuel Hache alerte : « Notre dépendance aux énergies fossiles va donc se transformer en une dépendance aux métaux. Et nous ne sommes pas prêts ! ». Quels changements politiques, géopolitiques et industriels sont nécessaires pour être prêt ? C’est autour de cette question principale que nous échangerons avec Emmanuel Hache, premier Grand Témoin d’un nouveau cycle de Dialogues consacré aux enjeux géopolitiques de la transition énergétique et écologique. A travers ce dialogue, nous aborderons notamment les thématiques suivantes : Une exploitation minière « durable » et sociétalement acceptable est-elle possible ? Comment la course aux métaux redessine les rapports entre puissances économiques sur la scène mondiale ? Et assiste-t-on à l’émergence d’une « diplomatie minérale » au sein des Etats ou de régions comme l’Europe ? Biographie Emmanuel HACHE est Adjoint scientifique et économiste-Prospectiviste à IFP Énergies nouvelles, chercheur associé à Economix (EconomiX-CNRS, Université Paris Nanterre) et directeur de recherche à l’IRIS. Docteur en Sciences économiques (Université Paris I) et habilité à diriger des recherches (Université Paris-Nanterre). Il est également diplômé en Géopolitique et Prospective de l’Institut de Relations internationales et stratégiques (IRIS). Il travaille sur la prospective énergétique et sur les questions des ressources naturelles pour la transition écologique à IFP Énergies nouvelles. Il enseigne la prospective, l’économie et la géopolitique des ressources naturelles dans de nombreux établissements. Il est l’auteur du livre Géopolitique des énergies paru aux Editions Eyrolles en septembre 2022 et de Métaux, le nouvel or noir (Avec Benjamin Louvet) paru aux Editions du Rocher en septembre 2023 (Prix Marcel Boiteux 2023 de l’Association française des économistes de l’énergie ; Prix du livre géopolitique 2024 de l’ILERI) et de plus de quatre- vingts articles dans des revues académiques françaises et internationales. Bibliographie Hache, E., Louvet, B., (2023), Métaux, le nouvel or noir. Demain la pénurie ? Editionsdu Rocher, 240 pages. (Prix Marcel Boiteux 2023 de l’Association française deséconomistes de l’énergie ; Prix de l’Essai géopolitique 2024 de l’ILERI) Hache, E., (2022), Géopolitique des Energies. Tensions d’un monde en mutation,Editions Eyrolles. Hache, E., (2024), « Prospective de l’insécurité minérale : anticiper la nouvelle èremétallique de la transition bas-carbone », Revue Futuribles, Janvier-Mars 2024. Criqui, P., Hache, E., (2023), « Garder le cap de la transition énergie-climat.Prospective dans l’incertitude », Revue Futuribles, Juillet-août 2023, pp.5-26. Hache, E (Sous la direction de)., (2022), « Géopolitique de la sobriété », Revueinternationale et stratégique (RIS), n°128, Hiver 2022. Dialogue animé par Marine CHAMPONCo-fondatrice du réseau MR21 S’inscrire au Dialogue [...]
13 février 2024Evénements / FormationJE DÉCOUVRE LA FRESQUE C’est avec l’objectif de fédérer une communauté de managers responsables pour diffuser des pratiques favorisant un monde plus durable que l’association MR21 a été créée. A la suite des récents travaux du groupe de travail dédié sur le management responsable présentés lors de son forum en septembre 2023, l’association MR21 s’est impliquée dans la co-construction de la Fresque du management responsable, créée à l’initiative d’Olivia Lans-Hebrard, executive coach et dirigeante de la société à Mission Here&Now. Le 1er février dernier, l’association MR21 proposait aux membres de son bureau et à des partenaires d’expérimenter cet atelier d’intelligence collective, conçu pour permettre aux managers : de prendre conscience du rôle qu’ils doivent jouer dans la transformation durable de leur organisation grâce à une vision systémique du monde dans lequel elle évolue et des défis auquel elle fait face ;d’évaluer le niveau de criticité des enjeux spécifiquement pour leur organisation ;d’agir pour répondre aux défis sociaux, sociétaux et environnementaux et aux attentes de ses parties prenantes internes et externes. Proposée en intra entreprise, la fresque du management responsable s’adresse aux cadres dirigeants et managers d’équipe. Elle convient à tout type d’organisation quelque soit son niveau de maturité et d’engagement sur les enjeux RSE. Et parce que ce sont les participants qui en parlent le mieux, voici quelques verbatim issus des acteurs du monde durable qui ont accepté l’invitation de MR21 pour expérimenter la Fresque du management responsable : « L’atelier propose des actions très concrètes. »« J’ai apprécié la prise de recul. »« Grâce à la vision d’ensemble et à la prise de conscience des interactions entre les éléments, on voit les points d’ancrage possibles pour engager la transformation. »« Le diagnostic redonne une nouvelle dimension à la discussion. »« Quelque soit l’organisation, l’humain est au cœur de la transformation. » Pour en savoir plus et organiser une fresque dans votre organisation, rendez-vous sur le site : fresquedumanagementresponsable.org. [...]
8 février 2024Dialogues / Entreprise & gouvernance / EvénementsBruno PALIER, Directeur de recherche au CNRS et au Centre d’études européennes et de politique comparée de SciencesPo, était l’invité des Dialogues MR21 le 27 février 2024. Retrouvez en replay l’intégralité de ce dialogue. ÉCOUTER LE REPLAY Que sait-on du travail ? avec Bruno PALIER,Directeur de recherche au CNRS et au Centre d’études européennes et de politique comparée de SciencesPo Au programme Les débats sur le travail n’ont jamais été aussi nombreux et controversés depuis quelques années, de l’impact de la crise Covid sur les modalités d’organisation du travail et le rôle des managers, aux récents débats et manifestations autour de la réforme des retraites, en passant par la thèse de « l’épidémie de flemme », le « bore out » ou encore la « grande démission ». L’ouvrage collectif « Que sait-on du travail ? », coordonné par Bruno Palier, arrive à point nommé pour prendre du recul et poser un regard scientifique et historique sur le sujet. Issu d’un projet de médiation scientifique sur le travail, il met à disposition du débat public les savoirs accumulés par de nombreux chercheurs depuis de nombreuses années. Avec Bruno Palier, nous ferons un voyage entre le passé et le futur à travers trois grandes thématiques : Comment est-on passé de la question de « l’emploi » à la question du « travail », et quels sont aujourd’hui les éléments structurants du rapport au travail ? Quelles conséquences de cette évolution sur les modes d’organisation du travail, sur les modes de management et sur la santé physique et psychique au travail ? Enfin, si l’on considère que la qualité du travail est un objectif politique et social essentiel, quelles sont les évolutions nécessaires et urgentes que doivent mettre en œuvre les employeurs comme les pouvoirs publics pour le relever ? Bruno PALIER a été directeur du Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (LIEPP) de septembre 2014 à juillet 2020. Directeur de recherche du CNRS à Sciences Po (CEE), il est docteur en science politique, agrégé de sciences sociales et ancien élève de l’école normale supérieure de Fontenay Saint Cloud. Il travaille sur les réformes des systèmes de protection sociale en France et en Europe, et conduit plusieurs projets de recherche sur : les politiques d’investissement social, l’européanisation des réformes de la protection sociale, les dualisations sociales en Europe. Il a été Guest Professor à l’Université de Stockholm au printemps 2009, Visiting Scholar à l’Université Northwestern au printemps 2007 et au Center for European Studies de l’Université Harvard en 2001, et Jean Monnet Fellow à l’Institut Universitaire Européen de Florence en 1998-1999. Il est honorary Professor of Welfare State Reseach à l’université d’Odense, South Denmark. Dialogue animé par Marine CHAMPONCo-fondatrice du réseau MR21 [...]
6 décembre 2023Evénements / Forum MR21La gouvernance à l’épreuve des transitions écologiques et sociétales Replay podcast Le forum en vidéo Au cours des dernières décennies, la prise de conscience croissante des défis environnementaux tels que le changement climatique, la dégradation des écosystèmes et l’épuisement des ressources naturelles a engendré une demande croissante vis-à-vis de la gouvernance des entreprises françaises d’intégrer ces enjeux dans leur stratégie et leurs pratiques opérationnelles. Si traditionnellement, la gouvernance d’entreprise se concentrait principalement sur la maximisation des profits pour les actionnaires, cette approche est remise en question à mesure que les préoccupations environnementales et sociétales gagnent en importance. Dans le cadre de Loi Pacte promulguée en 2019, la raison d’être s’est construite comme une réponse à cette demande pressante de la société civile de voir les entreprises aller au-delà de leurs profits en s’intéressant à leur impact et leur utilité pour la société. En parallèle de la raison d’être, la possibilité de devenir une « entreprise à mission » a également essaimé et se veut une réponse aux attentes d’engagement de la gouvernance des entreprises en matière de durabilité. Il est considéré aujourd’hui que la transition vers des modèles durables résulte d’abord de décisions de la gouvernance et non plus seulement du management, et ce en matière de choix des activités et des investissements ou encore de partage de la valeur. Dans ce contexte : Comment les entreprises peuvent-elles adapter leurs structures de gouvernance pour intégrer ces enjeux?Quel rôle les dirigeants et les actionnaires doivent-ils jouer dans la prise de décisions durables ?Et comment assurer la reddition de comptes et la transparence dans ces processus ? Le Forum annuel MR21 2023 s’est attaché à à débattre du sujet et à poser des pistes de solutions sur cet enjeu stratégique pour accélérer les transitions vers des modèles durables. PROGRAMME Mardi 26 septembre 2023 – Hôtel de l’Industrie (Paris 6ème) 17h00 – 17h15 – Ouverture du Forum : Marine CHAMPON, Déléguée générale MR21 & Arnaud HERRMANN, Président de EcoLearn 17h15 – 17h30 : Introduction – Denis TERRIEN, Président de l’Institut Français des Administrateurs (IFA) 17h30 – 18h15 : Table ronde « AG sous tension : Comment la gouvernance des entreprises doit évoluer face aux urgences écologiques & sociétales ? » animée par Patrick d’Humières, Co-fondateur de EcoLearn & Président de la Commission Nationale de Normalisation RS & DD Antoine FREROT, Président de VeoliaNathalie LHAYANI, Présidente du Forum pour l’Investissement Responsable (FIR)Antoine LAURENT, Responsable Plaidoyer de Reclaim FinancePascal DURAND, Député européen 18h15 – 18h30 : Restitution des travaux Groupe MR21 « Managers Responsables », Juliette GRIBENSKI & Agnès RAMBAUD-PAQUIN (MR21) 18h30 – 18h45 : Remise du Prix MR21 – Hélène PERENNOU (MR21) 18h45 – 19h00 : Conclusion par Nicolas THERY, Président de Crédit Mutuel Alliance Fédérale : « Le mutualisme, modèle de gouvernance alternatif face à l’urgence des transitions ? » 19h00 : Clôture du Forum, Cocktail & Remise des diplômes Master Class Direction Durable promotion 2022/2023 Cliquez pour écouter tous les replays du Forum MR21 2023 [...]
12 septembre 2023RapportsDécouvrez le dernier Rapport MR21. La Responsabilité s’installe dans le paysage économique. Sa prise en compte bouscule les repères, les critères de prise de décision. Les stratégie de RSE impactent progressivement tous les métiers. Mais rares sont les travaux sur le management responsable qui abordent à la fois le «quoi» : les connaissances spécifiques pour pouvoir accompagner la transformation durable, et le «comment» : les pratiques managériales appropriées pour conduire ces changements systémiques au niveau des organisations. En écho à sa Raison d’être, et pour partager avec ses parties prenantes des outils concrets, le réseau MR21 a voulu se pencher sur cette question. LIRE LE RAPPORT COMPLET [...]
31 août 2023Dialogues / Evénements / Forum MR21Date : Mardi 26 septembre 2023Lieu : Hôtel de l’Industrie (Paris 6e) et en ligne via ZoomHoraires : 17h – 19h + Cocktail JE PARTICIPE Forum MR21 : la gouvernance à l’épreuve des transitions écologiques et sociétales PROGRAMME 17h00 – 17h15 – Ouverture du Forum : Sybille BERNARD, Déléguée générale adjointe du MR21 & Arnaud HERRMANN, Président de EcoLearn 17h15 – 17h30 : Introduction – Denis TERRIEN, Président de l’Institut Français des Administrateurs (IFA) 17h30 – 18h15 : Table ronde « AG sous tension : Comment la gouvernance des entreprises doit évoluer face aux urgences écologiques & sociétales ? » animée par Patrick d’Humières, Co-fondateur de EcoLearn & Président de la Commission Nationale de Normalisation RS &DD Antoine FREROT, Président de VeoliaNathalie LHAYANI, Présidente du Forum pour l’Investissement Responsable (FIR)Antoine LAURENT, Responsable Plaidoyer de Reclaim FinancePascal DURAND, Député européen 18h15 – 18h30 : Restitution des travaux Groupe MR21 « Managers Responsables », Juliette GRIBENSKI & Agnès RAMBAUD-PAQUIN (MR21) 18h30 – 18h45 : Remise du Prix MR21 – Hélène PERENNOU (MR21) 18h45 – 19h00 : Conclusion par Nicolas THERY, Président de Crédit Mutuel Alliance Fédérale 19h00 : Clôture du Forum, Marine CHAMPON, Déléguée générale du MR21 19h15 : Cocktail & remise des diplômes Master Class Direction Durable promotion 2022/2023 *** *** *** Au cours des dernières décennies, la prise de conscience croissante des défis environnementaux tels que le changement climatique, la dégradation des écosystèmes et l’épuisement des ressources naturelles a engendré une demande croissante vis-à-vis de la gouvernance des entreprises françaises d’intégrer ces enjeux dans leur stratégie et leurs pratiques opérationnelles.Si traditionnellement, la gouvernance d’entreprise se concentrait principalement sur la maximisation des profits pour les actionnaires, cette approche est remise en question à mesure que les préoccupations environnementales et sociétales gagnent en importance.Dans le cadre de la Loi Pacte promulguée en 2019, la raison d’être s’est construite comme une réponse à cette demande pressante de la société civile de voir les entreprises aller au-delà de leurs profits en s’intéressant à leur impact et leur utilité pour la société. Pour répondre à cette nouvelle conception de l’entreprise, le législateur a intégré au Code Civil la possibilité pour les entreprises de préciser dans leurs statuts « une raison d’être, constituée des principes dont la société se dote et pour le respect desquels elle entend affecter des moyens dans la réalisation de son activité ».En parallèle de la raison d’être, la possibilité de devenir une « entreprise à mission » a également essaimé et se veut une réponse aux attentes d’engagement de la gouvernance des entreprises en matière de durabilité.Il est considéré aujourd’hui que la transition vers des modèles durables résulte d’abord de décisions de la gouvernance et non plus seulement du management, et ce en matière de choix des activités et des investissements ou encore de partage de la valeur. Dans ce contexte : Comment les entreprises peuvent-elles adapter leurs structures de gouvernance pour intégrer ces enjeux?Quel rôle les dirigeants et les actionnaires doivent-ils jouer dans la prise de décisions durables ?Et comment assurer la reddition de comptes et la transparence dans ces processus ? Le prochain Forum annuel du MR21 se propose de débattre du sujet et de poser des pistes de solutions sur cet enjeu stratégique pour accélérer les transitions vers des modèles durables. [...]
25 juillet 2023Dialogues / Entreprise & gouvernance / EvénementsAntoine FRÉROT, Président de VEOLIA, était l’invité des Dialogues MR21 le 6 juillet 2023. Retrouvez en replay l’intégralité de ce dialogue. ECOUTER LE REPLAY La raison d’être à l’épreuve des faits avec Antoine FRÉROT,Président de Veolia, Président du Comité de la Raison d’être de Veolia Au programme Issue de la Loi Pacte promulguée en 2019, la raison d’être s’est construite comme une réponse à la demande pressante de la société civile de voir les entreprises aller au-delà de leurs profits en s’intéressant à leur impact et leur utilité pour la société. Pour répondre à cette nouvelle conception de l’entreprise, le législateur a intégré au Code Civil la possibilité pour les entreprises de préciser dans leurs statuts « une raison d’être, constituée des principes dont la société se dote et pour le respect desquels elle entend affecter des moyens dans la réalisation de son activité ». Le Code Civil ainsi modifié ne propose néanmoins pas de définition claire de la raison d’être. Veolia sera l’une des premiers grands groupes à se doter d’une raison d’être, sous l’impulsion de son Président Antoine FREROT, dirigeant précurseur dans la réflexion sur l’utilité de l’entreprise et sa relation aux parties prenantes. Quatre ans après la loi Pacte, si les raisons d’être ont fait école, on ne parvient pas toujours à comprendre comment elles sont construites, ce qu’elles recouvrent et ce qu’elles changent au business as usual. Avec Antoine FREROT, Président de Veolia, invité exceptionnel des Dialogues MR21, nous échangerons sur la raison d’être à l’épreuve des faits, autour de trois dimensions clés : Quelles sont les forces et les limites du concept de « raison d’être » aujourd’hui ? Comment la raison d’être interroge la gouvernance et la place qui doit – ou devra – être accordée aux parties prenantes dans cette gouvernance ? Des évolutions – volontaires ou règlementaires – sont-elles nécessaires pour clarifier la définition de la raison d’être et les conditions d’une mise en œuvre efficace et utile à la Société ? Diplômé de l’École polytechnique, ingénieur du corps des Ponts et Chaussées et docteur de l’École nationale des ponts et chaussées, Antoine FREROT est Président de Veolia, après en avoir été le Président-Directeur Général pendant 12 ans jusqu’au 1er juillet 2022, date de la dissociation des fonctions de président et de directeur général au sein du Groupe. Acteur engagé de longue date sur le rapport de l’entreprise à la Société, et notamment sur la notion d’utilité de l’entreprise, il a soutenu de manière active l’avènement de la Loi Pacte. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, depuis « L’eau – Pour une culture de la responsabilité » paru en 2008 jusqu’à son dernier ouvrage, co-écrit avec Rodolphe Durand, et paru en 2021 : « L’entreprise de demain : Pour un nouveau récit ». Dans ce dernier ouvrage, il écrivait notamment : « Aujourd’hui, demain, dans les années à venir, nos entreprises n’existeront qu’en étant utiles à la société, et c’est de cette utilité qu’elles tireront leur prospérité et la force d’avancer ». Et d’ajouter : « L’utilité précède et nourrit la performance économique ». Dialogue animé par Marine CHAMPONCo-fondatrice du réseau MR21 [...]
12 mai 2023Dialogues / Entreprise & gouvernance / EvénementsRomain BENDAVID était l’invité des Dialogues MR21 le 23 mai 2023. Retrouvez en replay l’intégralité de ce dialogue. ECOUTER LE REPLAY « Travail : je t’aime, moi non plus » avec Romain BENDAVID,Directeur de l’Expertise Corporate & Work Experience de l’IFOP, auteur du rapport « Je t’aime, moi non plus » : les ambivalences du nouveau rapport au travail Au programme Début 2023, une vaste enquête menée par l’IFOP révélait des chiffres attestant d’une profonde mutation du rapport au travail des Français : 21% des actifs considèrent désormais que le travail occupe une place centrale dans leur vie versus 60% il y a 30 ans. Dans la même lignée, l’idée de « travailler plus pour gagner plus » ne fait plus recette : 61% préfèrent gagner mois d’argent mais avoir plus de temps libre versus 38% il y a 15 ans. En substance, les Français considèrent, dans leur majorité, que c’est au travail de s’adapter à leur quotidien et non l’inverse. Si ce panorama acte une dégradation du contrat social avec le travail à l’œuvre depuis des décennies, ce contrat social est également profondément questionné ces dernières années avec la pandémie de Covid 19 et le recours au télétravail par une proportion croissante de salariés (qui challenge le concept même « d’entreprise » comme lieu physique, porteur de lien social), les envies plus fréquentes de démission ou le phénomène de quiet quitting. Ces phénomènes sont également à mettre en regard avec le fait que la culture de la reconnaissance au sein des entreprises demeure le talon d’Achille de la France et questionne en profondeur le management. L’analyse des ressorts du mouvement social actuel montre combien ce mouvement dépasse la question des retraites pour interroger la place et le sens du travail demain. Dans ce contexte, les DialoguesMR21 ont souhaité engager un cycle d’échanges consacré au travail. Comment en est-on arrivé à cette quasi-inversion du rapport au travail en 30 ans ?Quelles sont les demandes sous-jacentes par rapport au travail qui s’expriment depuis la crise Covid, dans le mouvement social actuel ?Et quelles sont les pistes d’évolution possibles, notamment au niveau du management des entreprises, pour recréer de véritables motifs d’engagement ? Autant de questions que nous aborderons avec Romain BENDAVID, premier invité de ce nouveau cycle des DialoguesMR21. Romain BENDAVID est Directeur de l’Expertise Corporate & Work Experience de l’IFOP et expert associé à la Fondation Jean Jaurès. Il est l’auteur de rapports de référence sur le travail et notamment du rapport au travail post-Covid publié en février 2023 «Télétravail, Management, Santé… : les nouvelles tendances » et du rapport publié en janvier 2023  « Je t’aime, moi non plus » : les ambivalences du nouveau rapport au travail. Il est coauteur du livre Les Chemins de l’égalité, les femmes, les hommes et le travail, Editions de l’Aube, 2022. Dialogue animé par Marine CHAMPONCo-fondatrice du réseau MR21 [...]
3 octobre 2022Dialogues / Entreprise & géopolitique / EvénementsCe Dialogue a eu lieu jeudi 13 octobre 2022 · 18h30-19h30À l’Hôtel de l’Industrie (Paris, 6e) et en ligne. ÉCOUTER LE REPLAY Quel nouveau modèle de développement pour l’Afrique ? avec Kako NUBUKPO,Économiste, ancien Ministre de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques du Togo et actuel Commissaire à l’agriculture, aux ressources en eau et à l’environnement de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Au programme A l’occasion de la sortie de son nouvel essai « Une solution pour l’Afrique : du néoprotectionnisme aux biens communs », qui paraitra le 12 octobre 2022 aux Editions Odile Jacob, Kako NUBUKPO sera l’invité d’un dialogue autour des enjeux de la croissance africaine de demain. Dans son précédent ouvrage « L’urgence africaine », Kako NUBUKPO dressait un constat : l’Afrique se transforme mais ni suffisamment vite, ni suffisamment bien, pour affronter les trois principaux défis qu’elle doit relever : le défi démographique, le défi écologique et le défi des inégalités. Pointant le fait que l’Afrique vivait deux histoires parallèles, celle des dirigeants et celle des peuples, la clé de la réconciliation de ces deux histoires et du développement réside, selon lui, dans la mobilisation des populations autour d’un projet collectif et d’une vision. Intellectuel engagé dans la dénonciation de la « néo-mondialisation », Kako NUBUKPO partagera avec nous sa vision d’un nouveau développement pour l’Afrique, basé notamment sur le protectionnisme écologique, la remise à plat des accords de libre-échange entre les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifiques) et l’Union européenne (UE) et les nouvelles conditions dans lesquelles doit être pensée la Zone de libre-échange intercontinental. Avec lui, nous reviendrons sur les défis précités, sur les bases de ce nouveau modèle de croissance basé sur les « biens communs », sur la place des entrepreneurs et des entreprises dans l’émergence de ce nouveau modèle de développement et sur les défis de gouvernance. Et ce afin d’explorer comment l’on peut passer demain du « libre échange » au « juste échange ». Kako NUBUKPO est économiste, ancien Ministre de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques du Togo et actuellement Commissaire à l’agriculture, aux ressources en eau et à l’environnement de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Il est le fondateur de l’Observatoire de l’Afrique Subsaharienne à la Fondation Jean Jaurès et l’auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels « L’urgence africaine – Changeons le modèle de croissance » paru en 2019 et « Une solution pour l’Afrique : du néoprotectionnisme aux biens communs » à paraitre le 12 octobre 2022. Un Dialogue animé par Marine CHAMPONCo-fondatrice du réseau MR21 [...]
30 septembre 2022RapportsRetrouvez le nouveau Rapport MR21 présenté le 30 septembre 2022 lors du Forum Annuel MR21 “Je t’ajoute dans le groupe Teams pour rejoindre la communauté Climat ? ” Aussi simple qu’un clic, comme ils le feraient pour rejoindre une communauté virtuelle dans leur vie privée, les salariés peuvent désormais se retrouver pour parler de la problématique de l’empreinte carbone de leur entreprise mais aussi d’ancrage territorial, de management responsable ou encore de conditions de travail et joindre leur force pour faire changer les choses dans leur entreprise. Les faire changer, vraiment ? Les collectifs de salariés se développent comme des champignons, quels sont les facteurs clés de succès pour mobiliser l’entreprise, et la faire bouger ? Au gré d’un travail de 6 mois basé sur plus d’une trentaine d’entretiens, d’une recherche documentaire, des discussions entre 20 volontaires formés sur la transition durable des entreprises, membres de l’association MR21 ainsi que son président fondateur Patrick d’Humières, nous avons essayé de répondre à cette question. LIRE LE RAPPORT COMPLET [...]
8 septembre 2022Dialogues / Entreprise & environnement / EvénementsCe Dialogue a eu lieu mardi 20 septembre 2022 · 18h30-19h30À l’Hôtel de l’Industrie (Paris, 6e) et en ligne. ÉCOUTER LE REPLAY Alimentation et consommateur : le prix comme seule variable de choix ? avec Serge PAPIN,Consultant et ancien PDG de Système U Au programme En 2017, le gouvernement français se questionnait sur la création de valeur et la répartition équitable de celle-ci au sein de la filière alimentaire. Ces états généraux de l’alimentation ont-ils permis de payer un prix juste aux agriculteurs tout en accompagnant la transition des modèles de production ? Alors que nous sommes aujourd’hui confrontés à la guerre en Ukraine mais aussi à de violents impacts climatiques est-il toujours possible de remettre du bien commun dans les négociations commerciales ? Enfin quel rapport à l’alimentation les Français entretiennent-ils ? et pourquoi avoir lancé ce « Osons demain » ? Avec Serge Papin, ancien PDG de Système U et consultant auprès du gouvernement pour améliorer la rémunération des agriculteurs, suite aux États généraux de l’alimentation, nous parlerons du prix de l’alimentation et de la juste rémunération des agriculteurs. Quel bilan peut-on tirer des lois Egalim : toutes les parties prenantes arrivent-elles à faire entendre leurs voix, le consommateur est-il prêt à financer ce nouveau pacte ? Mais le contexte a été chamboulé ces 2 dernières années : une crise Covid pas totalement terminée, une guerre en Ukraine qui impacte la production agricole mondiale mais aussi l’accès à l’énergie et un été de sécheresse font exploser le système. La souveraineté alimentaire va-elle résister à ces évolutions non programmées ? Les règles précédemment définies peuvent-elles encore répondre à ce nouveau monde fait d’incertitude ? Le consommateur a longtemps hésité entre consommateur et citoyen/acteur, entre le prix pour le prix et le prix pour des engagements qualitatifs, environnementaux… L’inflation qui s’invite va entraîner des mouvements : la sobriété dans une vision de restriction, un consommer mieux et plus durable marqueur d’une vision plus positive ou un entre-deux à construire. Enfin les entreprises ont leur raison d’être, le salarié la raison d’y être et le consommateur la raison d’y venir : peut-on alors attendre de la combinaison de ces 3 raisons la création d’un mouvement qui permettra de répondre aux enjeux futurs, en particulier climatiques ? Serge Papin, chef d’entreprise français au parcours un peu atypique, a dirigé le groupe coopératif Système U de 2005 à 2018. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui traitent du lien entre l’alimentation, la santé et l’environnement. Citons par exemple « Consommer moins, Consommer mieux » paru en 2009 ou « Du panier à l’assiette » co-écrit en 2018 avec Périco Légasse. Convaincu du lien entre alimentation, santé et environnement, il a notamment lancé l’initiative « Osons Demain », un manifeste des chefs d’entreprises en faveur d’une transition écologique en France, qui rassemble plus de 500 signatures. Aujourd’hui conférencier et consultant, il est en mission auprès du gouvernement pour améliorer la rémunération des agriculteurs, suite aux États généraux de l’alimentation. Ce dialogue s’inscrit dans le Cycle « Agriculture & Alimentation face aux défis de la souveraineté et du changement climatique ». Un Dialogue animé par Hélène PERENNOUCo-fondatrice du réseau MR21 [...]
28 juin 2022Evénements / Forum MR21Le Prix MR21 sera remis lors du prochain Forum annuel MR21 – Jeudi 29 septembre 2022 de 17h30 à 19h30 consacré au thème : « Quand la transformation durable devient l’affaire des salariés ». Les candidatures sont ouvertes, mode d’emploi ci-dessous! A l’occasion de son forum annuel, la communauté MR21 aura le plaisir de remettre le Prix MR21 – Edition 2022.Destiné à faire connaître et à valoriser les démarches de management durable, le prix est ouvert à toute organisation ou toute personne ayant engagé des démarches innovantes de management, favorisant la responsabilité et l’adhésion collective au projet en lien avec le territoire. Pour cette édition, la thématique retenue portera sur la mise en place d’actions majeures portées par des salariés ou un collectif de salariés en vue de faire évoluer les pratiques de l’entreprise ou d’une organisation. Le Prix MR21 récompensera une initiative qui porte sur l’un des 3 volets de la RSE, économie, environnement, social, et qui a conduit à une évolution des pratiques ou une prise de conscience des acteurs.  Pour candidater, c’est simple : il vous suffit de compléter le dossier de candidature en ligne ci-après: – Accédez au Dossier Candidature_2022– Consultez le Réglement Prix MR21 N’hésitez pas à candidater !Bien cordialement,La communauté MR21 [...]
23 juin 2022Evénements / Forum MR21PROGRAMME & INSCRIPTION – FORUM 2022 « QUAND LA TRANSFORMATION DURABLE DEVIENT L’AFFAIRE DES SALARIES »  Dans un contexte marqué par une appropriation de plus en plus large des enjeux de durabilité par les salariés, les évolutions de l’organisation interne constituent une nouvelle dimension à réussir pour les directions de développement durable. Dans ce contexte, le prochain Forum MR21 qui aura lieu le Jeudi 29 septembre 2022 sera consacré au thème : « QUAND LA TRANSFORMATION DURABLE DES ENTREPRISES DEVIENT L’AFFAIRE DES SALARIÉS »     Jeudi 29 septembre 2022de 17h30 à 19h30Hôtel de l’Industrie (Paris 6e)     INSCRIPTION EN PRÉSENTIEL ET EN LIGNEPROGRAMME FORUM   Promotion 2022 La remise des certificats à la promotion 2022 des Master Class 21 sera également au programme de ce rendez-vous.     [...]
8 juin 2022Dialogues / Entreprise & environnement / EvénementsLe MR21 vous invite à une série de Dialogues autour du thème « Agriculture & Alimentation face aux défis de la souveraineté et du changement climatique« . Suite au DialogueMR21 du 16 juin 2022 avec Gilles LUNEAU, vous pouvez désormais accéder au Replay. ECOUTEZ LE REPLAY Un modèle agricole à bout de souffle face au chaos climatique ? avec Gilles LUNEAU,Journaliste, spécialiste de la globalisation des échanges et des questions agro-alimentaires Au programme S’il est un secteur qui concentre les enjeux de souveraineté et de lutte contre le changement climatique, c’est bien de celui de l’agriculture. Et les défis à relever sont immenses. Dans quelle mesure la guerre en Ukraine nous invite-t-elle à questionner plus encore le fonctionnement du système alimentaire mondial ? Comment les agriculteurs peuvent faire face aux défis du changement climatique ? Et comment repenser la globalisation des échanges en matière agricole pour faire émerger un nouveau modèle ? Avec Gilles Luneau, journaliste, spécialiste de la globalisation des échanges et des questions agro-alimentaires, nous aborderons les mutations complexes mais urgentes auxquelles le monde agricole doit faire face. En partant d’un état des lieux : aucun agriculteur ne nie désormais le réchauffement climatique ; le constat est unanime, tous sont déjà impactés. Mais la mutation vers un modèle plus vertueux reste laborieuse à défaut de consensus sur les solutions. Or comment sortir des contradictions société-agriculture et d’un débat trop mal engagé, avec trop d’incompréhensions face aux enjeux. Comment tout remettre sur la table et ne plus dissocier biodiversité et climat ? Les paysans commencent à le comprendre : nous allons vers un régime à deux saisons, avec des événements climatiques de plus en plus fréquents et de plus en plus violents. Des changements profonds des productions et des volumes doivent être envisagés. Avec de vrais arbitrages, douloureux, sur l’utilisation de l’eau. Face à ce débat qui va impliquer toute notre société et concerne les enjeux d’alimentation au niveau mondial, nous tenterons de poser les bases de ce que pourrait être l’agriculture de demain, quel nouveau modèle doit être pensé et quels en sont aujourd’hui, et en seront demain, les acteurs et les moteurs ? Gilles Luneau est multicarte. Journaliste, essayiste et réalisateur, il a collaboré avec la plupart des grands titres de la presse écrite française. Expert du monde agricole, agroalimentaire, de l’écologie et du climat, il a réalisé de nombreux documentaires pour Arte et France Télévisions. Dont le dernier, Manger est un acte agricole. Il a signé nombre d’ouvrages qui font référence : La Forteresse agricole, sur la FNSEA, Steak barbare, hold-up végan sur l’assiette, etc… Il vient de publier « Les paysans face au chaos climatique » aux éditions Impact.   Ce dialogue s’inscrit dans le Cycle « Agriculture & Alimentation face aux défis de la souveraineté et du changement climatique ». Ce dialogue était animé par Marine CHAMPONCo-fondatrice du réseau MR21 L’intervention sera suivie d’un temps d’échanges avec les participants. [...]
21 mars 2022Evénements / RapportsLire le rapport complet Dans notre précédent focus, nous évoquions les années d’incertitude que nous venons de passer avec une économie mise à l’arrêt puis repartant dynamiquement. Depuis quelques semaines, l’instabilité géopolitique marque une nouvelle fois cruellement le continent européen, instabilité à la faveur de la publication du deuxième volet du rapport du GIEC passe sous silence. Dans ce contexte, il nous semble toujours plus nécessaire de promouvoir une « troisième voie européenne du capitalisme », à l’image de Clément Beaune et Olivia Grégoire. Nous avons exploré la dimension juridique dans la Planet Benefit company, nous nous interrogeons à présent sur la manière dont l’entreprise durable peut piloter opérationnellement ses activités. Une entreprise durable doit mettre son client au centre de sa stratégie non seulement en termes de relation (traiter son client sur la « life time customer value ») mais aussi en termes d’offres et de services et de mode de consommation proposés. Cette posture exigeante s’appuie sur la mise en place d’une dynamique d’innovation négociée, ouverte et continue transformant non seulement l’entreprise mais aussi son secteur puisqu’elle emmène son écosystème fournisseurs (à l’instar de Carrefour avec son programme Act for good). L’entreprise durable européenne devient un moteur de transformation de l’économie et des comportements. Sur l’activité propre, la décarbonation des opérations doit être menée de manière rigoureuse et transparente, en s’appuyant sur des méthodologies reconnues (SBT…) et en en rendant compte aux parties prenantes. Elle peut également constituer une opportunité de repenser les modes de consommation et par conséquent d’innover en proposant de nouvelles offres pensées pour un développement respectueux des limites planétaires. Enfin, l’entreprise durable européenne entretient des relations répondant aux référentiels sociaux mondiaux avec tous ses partenaires, ceux de premier rang comme ceux qui sont plus éloignés dans la chaine de valeur. L’éthique et la redevabilité sont des leviers qui lui permettent de rester en phase avec cet engagement pour la durabilité, dans la durée. Sur ce dernier point, l’Europe s’engage aussi fermement dans cette voie avec sa nouvelle directive sur le devoir de vigilance qui va s’appliquer à environ 13 000 entreprises. Nous vous donnons rendez-vous dans quelques semaines pour notre prochain focus sur l’importance du dialogue avec les parties prenantes. Plus de détail dans notre rapport qui n’aurait jamais pu naître sans les personnes engagées ayant apporté leur éclairage précieux et que nous remercions encore une fois : Jacques Attali. Économiste, écrivain et président de la Fondation Positive Planet.Mathieu Auzanneau. Directeur du Shift Project.Caroline Avan. Chargée de plaidoyer/industries extractives, justice fiscale et inégalités, Oxfam.Bertrand Badré. Ancien directeur de la Banque Mondiale, PDG et fondateur de « Blue like an Orange ».Viviane de Beaufort. Professeur, chercheur ESSEC, spécialiste des sujets de gouvernance et du droit européen.Jean de Wailly. Co-fondateur PTCE Vivre les Mureaux.Michel Defabiani. Président de la Chambre de commerce et d’industrie Francobritannique.Olivier Delbard. Professeur à l’ESCP Europe.Geneviève Ferone Creuzet. Co-fondatrice du cabinet Prophil , administratrice de la Communauté des Entreprises à Mission, Vice-présidente du Shift Project.Claude Fromageot. Directeur Développement durable du groupe Rocher et Chairman du Global Partnership Business & Biodiversity, Convention des Nations Unies pour la diversité Biologique.Hervé Guez. Directeur investissement responsable, Mirova.Benoit Halgand. Étudiant, membre du collectif « Pour un Réveil Écologique ».Charles-Benoit Heidsieck. Président-fondateur du RAMEAU.Jean-Pierre Maugendre. Directeur adjoint Développement Durable, Suez.Nicolas Mottis. Professeur à Polytechnique.Philippe Mutricy. Directeur de l’Evaluation des Etudes et de la Prospective, BPI France.Blanche Segrestin. Professeur et directrice du Centre de Gestion Scientifique Mines ParisTech.Hélène Valade. Directrice développement durable environnement du groupe LVMH, présidente de l’ORSE.Bertrand Valiorgue. Professeur en stratégie et gouvernance des entreprises à l’IAE Clermont-Auvergne. Votre soutien est précieux, nous vous invitons à nous contacter si vous souhaitez vous associer à notre action et apporter plus d’ampleur et de visibilité à ce modèle d’entreprise à mission européenne. [...]
3 mars 2022Dialogues / Entreprise & géopolitique / EvénementsRetrouvez le Replay et l’article du Dialogue du 10 mars 2022 avec Sylvie MATELLY, Directrice adjointe de l’IRIS – Institut des Relations Internationales et Stratégiques -, dans le cadre du Cycle « L’entreprise dans la géopolitique mondiale : pour le meilleur ou pour le pire ?«  Découvrez le replay de ce webinar au format podcast en suivant ce lien Sylvie MATELLY,Directrice adjointe de l’IRIS – Institut de Relations Internationales & Stratégiques ÉCOUTER LE REPLAY L’acteur économique face aux ruptures géopolitiques : rôle, réaction et engagement ? Jeudi 24 février 2022, 4h35 du matin, la Russie envahissait l’Ukraine, déclenchant ainsi une guerre au cœur de l’Europe. Face à cet acte, la première arme envisagée par l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis, en soutien au peuple ukrainien, a été l’arme économique. Nul ne peut encore prédire la suite des évènements. Mais ce qui apparait plus criant que jamais, c’est à quel point l’interdépendance des économies est devenue forte et déterminante dans la gestion des crises géopolitiques. Et toute aussi forte la pression exercée sur les entreprises pour se positionner dans ce contexte. L’entreprise face à l’utilisation de l’arme économique en géopolitique Avec le conflit en Ukraine, pour la première fois, des pays décident de sanctionner un pays avec lequel ils ont des relations économiques importantes, en ayant conscience que les conséquences de ces sanctions vont leur couter très cher. Ces pays sont prêts à payer le risque de ces sanctions, en compensation du fait qu’ils n’entreront pas en guerre. Si l’on remonte à la Guerre Froide, force est de constater que la nature des sanctions économiques a évolué : à l’époque, les sanctions étaient assez radicales puisqu’il était acquis qu’il y avait une partie du monde avec lequel on ne commerçait pas et les entreprises devaient se conformer à ces décisions prises par les Etats.   A partir du début des années 90, le système change et l’on sanctionne des dirigeants ou régimes qui ne respectent pas le droit international, sous l’égide des principes et traités de l’ONU notamment. Or, la crise ukrainienne a montré les limites du système onusien où le Conseil de Sécurité de l’ONU composé de 5 pays – dont ici la Russie – bénéficie d’un droit de véto propre à paralyser toute sanction et à conduire à un blocage du système international. Cela induit potentiellement une fragilité des sanctions économiques engagées par l’Union européenne et les Etats-Unis contre la Russie. Or, ces sanctions sont porteuses de principes qu’elles sous-tendent. La voix de l’Union Européenne défend ainsi notamment le principe selon lequel il est interdit d’envahir un pays souverain. Dans le cadre de sanctions prises par les Etats, les entreprises sont confrontées à une difficulté de taille : faire la part des choses entre ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. Il existe traditionnellement deux types de politiques étrangères des Etats : l’une basée sur les valeurs et l’autre, basée sur ses intérêts – la réalpolitique-. Il serait possible d’appliquer la même distinction aux entreprises qui se partagent elles aussi entre politique étrangère fondée sur les valeurs et réalpolitique. Vers une politique étrangère des entreprises ?   Pendant longtemps, les entreprises ont fait de la realpolitique ou du « realbusiness ». La responsabilité des entreprises était d’abord de faire des profits et créer de la richesse. Puis est arrivée la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et l’entreprise s’est sentie investie de valeurs. A chaque crise, l’entreprise doit arbitrer entre continuer à faire des affaires normalement ou défendre des valeurs et, dans le cadre de la crise actuelle, rester ou se retirer d’un pays. Le choix s’avère complexe dans nombre de cas. Doit-on parler de valeurs ou de principes ? Et face à ce dilemme, pourra-t-on continuer à faire exister des entreprises internationales ? Apporter une réponse à cette question implique d’inventer une démarche qui soit cohérente. Ces hésitations sont en effet extrêmement préjudiciables à l’entreprise et au système économique dans son ensemble. Elles questionnent par ailleurs nos démocraties. Dès lors, la notion de « principe » semble plus intéressante et plus pertinente pour structurer une telle démarche. Par ailleurs, la guerre en Ukraine a mis en évidence le manque d’anticipation des entreprises sur la question géopolitique et les risques posées selon les pays ou régions où elles opèrent. Les entreprises n’ont pas encore totalement intégré l’idée qu’elles sont des acteurs géopolitiques à part entière. Elles doivent imaginer une politique étrangère qui leur soit propre, intégrant le contexte géopolitique, les conduisant à définir des principes qui, de fait, guideront leurs décisions et les rendront objectives et lisibles : rester ou pas, ou négocier avec un gouvernement à un moment donné pour faire bouger les lignes. Dans cette logique, une entreprise qui a des principes et les défend, a vocation à défendre la démocratie dans la lignée du concept de « l’entreprise militante ». Souveraineté & rôle des entreprises : maitriser les interdépendances Il est difficile de définir la contribution des entreprises à la souveraineté. Il s’agit d’abord d’une responsabilité majeure des Etats, qui doivent poser le cadre pour les acteurs économiques. La pandémie avait montré les risques liés à l’interdépendance économique dans des domaines clés et avait déjà fait évoluer les choses en matière de souveraineté. La guerre en Ukraine accélère ce mouvement. La souveraineté est devenue une préoccupation de tous. A titre d’exemple, aujourd’hui, tous les pays contrôlent leurs investissements étrangers au sein de l’UE, à l’exception du Portugal. La souveraineté devra se créer sur la base d’indépendances et d’interdépendances maitrisées : aucun pays ne sera en mesure de tout produire sur son territoire et la question de l’accès aux matières premières se pose pour nombre d’entre eux. Il y a des secteurs sur lesquels il faudra être plus attentifs que d’autres : l’énergie, les terres, en plus des enjeux militaires ou de l’information. La mondialisation, les relations internationales et la géopolitique vont continuer d’exister. Les entreprises opérant sur des territoires étrangers participent aussi à la souveraineté. A titre d’exemple, si TotalEnergies quitte la Russie, les discussions entre russes et chinois pourraient se matérialiser pour préempter l’absence laissée par cet acteur. Un mouvement questionnable du point de vue de la souveraineté à terme. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, la position des autorités quant à l’attitude à adopter par les entreprises aura été fort peu courageuse. On leur a expliqué qu’il valait mieux partir car ça allait « mal se passer ». Mais les autorités ont estimé ne pas pouvoir aller au-delà de cette position, les entreprises étant des acteurs privés… Personne, en réalité, n’a de réponse sur la bonne décision à prendre entre rester ou quitter la Russie. C’est toute la limite de la responsabilité des entreprises à l’aulne d’un conflit. La dimension culturelle sera également importante à prendre en compte. Si on évolue vers des entreprises développant une politique étrangère – et non pas internationale – à l’instar de la politique étrangère des Etats, il y aura une concurrence entre différentes approches de stratégies de politique étrangère et ce sera un argument de communication de ces entreprises. On entre dans un monde d’affrontement entre démocraties et autocraties, avec des risques géopolitiques importants. Les entreprises dans ce contexte, doivent construire une véritable analyse des risques géopolitiques. De fait, les entreprises ont une « empreinte géopolitique » et devront se doter d’une véritable « politique étrangère », à l’image de ce que font les Etats. Celles-ci devraient refléter leurs stratégies RSE et de développement international. Elles permettraient de définir de grands principes régissant l’action de l’entreprise dans les différents pays où elle est présente, notamment au regard de son pays d’origine. Quelle articulation entre RSE & politique étrangère de l’entreprise ? Des outils existent pour construire la politique étrangère de l’entreprise : elle peut en effet se placer à la croisée entre la stratégie internationale de l’entreprise et sa feuille de route RSE. Ce qui créerait le pont entre les deux, renforçant ainsi les principes dans la démarche RSE d’un côté et alimentant la stratégie internationale de l’autre. Plus les entreprises élargiront le champ des facteurs concourant à leur réflexion, plus elles identifieront les potentiels signaux permettant d’étoffer les scénarios à venir, voire les ruptures. Et meilleures seront leurs analyses et leurs prévisions géopolitiques. Reste à réfléchir à la manière de faire entrer cette matière dans les modélisations. Une option consisterait à traiter quelques problématiques clés pour identifier des tendances lourdes et des scénarios géopolitiques. Scénarios, qui appliqués à la RSE permettraient d’intégrer les risques géopolitiques à la cartographie et de les hiérarchiser. L’entreprise a toujours appréhendé la géopolitique comme un contexte, un environnement dans lequel elle évoluait. Elle s’est assez peu posé la question de l’impact qu’elle pouvait avoir et l’empreinte qu’elle pouvait créer en étant présente dans un pays (ou le poids que cela peut donner au pays d’où elle vient). Et les Etats ont très souvent instrumentalisé les entreprises en ce sens. Le changement de paradigme doit permettre à l’entreprise de se positionner d’une manière plus consciente et en accord avec le cap qu’elle s’est fixée. L’impact de la politique étrangère de l’entreprise sera double : dans le pays où l’entreprise intervient et dans le pays d’où elle vient. En conclusion, la mondialisation que l’on a connue n’est plus soutenable à aucun point de vue. Face au défi de ce changement de modèle, nous avons deux choix : celui de préserver l’essentiel tout en relevant le défi de la transition énergétique et du changement climatique ce qui nous permettra de vivre dans un modèle toujours démocratique ou celui de fermer les yeux sur cette nécessaire mutation. Sylvie MATELLY est économiste et Directrice adjointe de l’IRIS. Elle est également Responsable du département « Géoéconomie et Intelligence stratégique » et en charge des ateliers sur « La géopolitique de l’économie responsable ». Sylvie MATELLY est titulaire d’un Doctorat d’économie internationales (dépenses militaires et déterminants économiques). Elle participe à de nombreuses émissions sur les grands sujets du monde contemporain. Ce 3e dialogue a clôturé le Cycle « L’entreprise en géopolitique : pour le meilleur ou pour le pire ? » après deux autres Dialogues : celui mené en janvier 2022 avec Me William BOURDON, Avocat et Fondateur de SHERPA : « Responsabilité juridique des entreprises au niveau mondial : la pression monte ! » et celui organisé en février 2022 avec Christophe DELOIRE, Secrétaire Général de Reporters Sans Frontières : « Les GAFAM : une menace pour la démocratie ?”. Un dialogue animé et un article rédigé par un article Marine CHAMPONCo-fondatrice du réseau MR21 [...]
23 janvier 2022Dialogues / Entreprise & droits humains / Entreprise & géopolitique / EvénementsDe janvier à mars 2022, le MR21 vous invite à 3 Dialogues autour du thème « L’entreprise dans la géopolitique mondiale : pour le meilleur ou pour le pire ?«  JEUDI 27 JANVIER DE 18h30 à 19h30Découvrez le replay de ce webinar au format podcast en suivant ce lien Responsabilité juridique des entreprises au niveau mondial : la pression monte ! avec Maître William BOURDON, Avocat au Barreau de Paris, fondateur de l’ONG SHERPA ÉCOUTER LE REPLAY Au programme de notre webinar Le 1er décembre 2021, l’ONG de défense des victimes de la mondialisation SHERPA fêtait ses 20 ans. Maître William BOURDON sera le premier Grand Témoin du nouveau cycle des Dialogues MR21 : « L’entreprise dans la géopolitique mondiale : pour le meilleur ou pour le pire ? ». SHERPA est né d’un constat :  les grands acteurs économiques mondiaux (entreprises ou Etats) peuvent aussi commettre des crimes dont les conséquences sont non seulement économiques mais aussi environnementales et sociales. L’objectif de SHERPA : sortir de la logique court-termiste qui est celle de la financiarisation du monde pour prendre en compte tous les intérêts généraux et l’intérêt public et s’inscrire dans une démarche de long-terme. Son arme : le Droit pour mener des batailles juridiques contre des multinationales afin de les rendre responsables des violations des droits humains ou de l’environnement qu’elles commettent même dans des terres lointaines. Maître William BOURDON reviendra avec nous sur ses batailles engagées par SHERPA et leurs résultats, sa méthodologie de travail avec les acteurs de la société civile, les avocats ou encore le monde académique et la mise en place du Devoir de Vigilance en France, et peut-être prochainement au niveau européen. Au-delà de ses combats et de ces instruments juridiques à l’œuvre, nous débattrons également du chemin qui reste à parcourir pour passer du pire au meilleur. Ce 1er Dialogue s’inscrit dans le Cycle « L’entreprise en géopolitique : pour le meilleur ou pour le pire ? » et sera suivi de deux autres Dialogues : le jeudi 24 février 2022 (« Les GAFAM : une menace pour la démocratie ?”)  et le jeudi 10 mars 2022 (« L’entreprise face aux  bouleversements géopolitiques : s’adapter ou agir ? »). William BOURDON est un avocat inscrit au Barreau de Paris et activiste engagé sur le plan international pour la défense des Droits de l’Homme. Ses domaines essentiels d’activités sont le droit pénal, notamment droit pénal des affaires et droit pénal spécial. Il a fondé l’ONG SHERPA en 2001. Il intervient également dans de nombreuses conférences en France et à l’étranger et rédige des articles très régulièrement sur la justice pénale et civile internationale, les Droits de l‘Homme, le droit pénal, la mondialisation, le terrorisme, la lutte anticorruption, les lanceurs d’alerte, la criminalité écologique et économique. Enfin, il participe activement à différents travaux au sein des Institutions Françaises et européennes ainsi, les travaux parlementaires en France, à Bruxelles et à Strasbourg (Parlement Européen, Conseil de l’Europe) dans le cadre d’auditions et/ou de remises de notes (propositions écrites) et de rédactions d’amendements sur les mêmes sujets. Un dialogue animé par Marine CHAMPONCo-fondatrice du réseau MR21 L’intervention sera suivie d’un temps d’échanges avec les participants. [...]
17 janvier 2022RapportsLire le rapport L’année 2021 a été l’année du questionnement après une crise sans précédent mais également une année d’espoir car la reprise économique a su faire sa place sans que l’on puisse même penser que cela pouvait être envisageable après la pandémie. Et pourtant, indépendamment des vagues qui ne seront sûrement pas évitables, la reprise en tant que telle, quand bien même accompagnée d’une prise de conscience grandissante du besoin de faire différemment, n’est pas suffisante : les entreprises multiplient les annonces vers plus de durabilité, une trajectoire net zéro mais le cap n’est pas toujours réfléchi, documenté, structuré ou encore validé par des références scientifiques reconnues (1). Il est dès lors plus que jamais nécessaire que le droit européen, s’appuyant sur l’engagement historique d’une Europe portant un capitalisme humain et plus engagé, contribue à sa manière à un modèle d’entreprise responsable non contraignant mais encourageant les entreprises à structurer et inscrire leur démarche de durabilité sur les sujets incontournables de (i) la chaîne de valeur (ii) l’engagement des parties prenantes (iii) la redevabilité et l’éthique (iv) la gouvernance. Il s’agit du cœur même de notre proposition de modèle d’entreprise durable européen que notre communauté a détaillé dans son rapport “Un nécessaire modèle d’entreprise durable européenne” publié en septembre 2021. Ce socle commun sera nécessairement objectif – car issu du droit ou d’un label d’Etat-, reposant pour la plupart sur des pratiques souvent disparates mais en partie intégrée dans les best practices des entreprises les plus responsables, et permettant ainsi de contourner les biais de la multitude des labels et agences de notation souvent financés par des acteurs privés qui réalisent des évaluations sur la base de critères et ratios différents, pas toujours transparents , et rendant quasiment impossible une comparaison objective et précise (2). Le principe d’une entreprise à mission européenne est largement soutenu par la Communauté des Entreprises à Mission comme l’illustre l’objet de son dernier congrès annuel tenu le 1er décembre dernier (3). La question de la forme : statut optionnel, qualité ou encore label,  reste à définir mais la nécessité d’ancrer un modèle de gouvernance durable est régulièrement évoquée et a été reprise par la résolution du Parlement Européen du 17 décembre 2020. Il s’agit donc d’un sujet montant, stratégique sur lequel l’Europe cherche à se positionner pour développer un modèle différenciant et compétitif. La France suit clairement cette voie en s’engageant, à travers son programme de présidence de l’Union Européenne (4) à faire la promotion d’un “capitalisme responsable”. Il est évident que ce projet est ambitieux et qu’une des conditions de succès de sa réussite est son “opérationnalité”. Il doit être compatible avec la vie de l’entreprise et de ses collaborateurs. Il risque de lever quelques réticences à l’instar du projet de devoir de vigilance européen qui ne cesse d’être reporté. Et pourtant, le projet doit être diffusé, amplifié et débattu afin de le rendre réaliste et accessible. Il ne faut rien lâcher: “Notre plus grande faiblesse, c’est d’abandonner. Le plus sûr moyen de réussir, c’est toujours d’essayer, juste encore une fois”. Cette citation de Thomas Edison nous encourage à maintenir le cap dans un contexte toujours incertain mais où les nations, les entreprises et les citoyens commencent à appréhender les risques associés à un monde figé confronté aux limites planétaires de Kate Raworth. Cette initiative n’aurait jamais pu naître sans les personnes engagées ayant apporté leur éclairage précieux et que nous remercions encore une fois : Jacques Attali. Économiste, écrivain et président de la Fondation Positive Planet.Mathieu Auzanneau. Directeur du Shift Project.Caroline Avan. Chargée de plaidoyer/industries extractives, justice fiscale et inégalités, Oxfam. Bertrand Badré. Ancien directeur de la Banque Mondiale, PDG et fondateur de « Blue like an Orange ».Viviane de Beaufort. Professeur, chercheur ESSEC, spécialiste des sujets de gouvernance et du droit européen.Jean de Wailly. Co-fondateur PTCE Vivre les Mureaux.Michel Defabiani. Président de la Chambre de commerce et d’industrie Francobritannique.Olivier Delbard. Professeur à l’ESCP Europe.Geneviève Ferone Creuzet. Co-fondatrice du cabinet Prophil , administratrice de la Communauté des Entreprises à Mission, Vice-présidente du Shift Project.Claude Fromageot. Directeur Développement durable du groupe Rocher et Chairman du Global Partnership Business & Biodiversity, Convention des Nations Unies pour la diversité Biologique. Hervé Guez. Directeur investissement responsable, Mirova.Benoit Halgand. Étudiant, membre du collectif « Pour un Réveil Écologique ».Charles-Benoit Heidsieck. Président-fondateur du RAMEAU.Jean-Pierre Maugendre. Directeur adjoint Développement Durable, Suez.Nicolas Mottis. Professeur à Polytechnique.Philippe Mutricy. Directeur de l’Evaluation des Etudes et de la Prospective, BPI France.Blanche Segrestin. Professeur et directrice du Centre de Gestion Scientifique Mines ParisTech.Hélène Valade. Directrice développement durable environnement du groupe LVMH, présidente de l’ORSE.Bertrand Valiorgue. Professeur en stratégie et gouvernance des entreprises à l’IAE Clermont-Auvergne. Nous avons cependant encore besoin de soutiens et relais. Nous vous invitons donc à nous contacter pour vous associer à notre action et apporter plus d’ampleur et de visibilité à ce modèle d’entreprise à mission européenne. (1) cas de l’agro business: https://www.iatp.org/emissions-impossible-europe(2) https://www.bloomberg.com/graphics/2021-what-is-esg-investing-msci-ratings-focus-on-corporate-bottom-line/(3) https://www.aefinfo.fr/depeche/663423 (4) https://presidence-francaise.consilium.europa.eu/media/zeqny1y5/fr_programme-pfue.pdf [...]
20 septembre 2021Non classé / RapportsProposition de “Planet Benefit Company” basée sur 21 fondamentaux L’objet du présent travail de réflexion et de plaidoyer est de proposer les fondamentaux de ce modèle volontaire de « Planet Benefit Company », qui incarnerait l’idéal de l’entreprise durable européenne et qui aurait vocation à être promu et valorisé par les autorités publiques européennes. Les 21 fondamentaux de ce modèle d’entreprise durable sont ainsi détaillés dans l’étude allant de la composition des conseils d’administration, à l’offre des entreprises, à leur conformité aux règles en vigueur, à la mesure des impacts et l’engagement des parties prenantes, assurant par la même occasion la pleine application des Objectifs de Développement Durable. LIRE LE RAPPORT COMPLET Nous espérons que cette proposition d’un modèle optionnel d’entreprise durable sera étudiée, qu’il inspirera les différents acteurs par-delà les réformes générales en cours, en vue de favoriser une économie de marché compatible avec une logique de meilleure régulation des échanges, juste et équitable, que l’Union Européenne veut promouvoir dans le cadre de la réforme de l’Organisation Mondiale du Commerce. [...]
2 septembre 2021Evénements / Forum MR21 / Non classéForum MR21 : « Europe et Entreprise durable » Un temps fort annuel français et européen consacré à l’évolution du métier de direction d’entreprise durable et de sa communauté professionnelle. Le Forum MR21 est un événement gratuit sur inscription, ouvert à tous les managers responsables. « Europe et entreprise durable«  Consulter le rapport complet 23 septembre 2021 INSCRIPTION EN LIGNE PROGRAMME FORUM Promotion 2021 La remise des certificats à la promotion 2021 des Master Class 21 sera également au programme de ce rendez-vous. La communauté MR21 remercie ses partenaires [...]
1 juillet 2021Non classé / RapportsClés de lecture pour l’analyse de la Déclaration de Performance Extra-Financière des entreprises. MR21 publie Décryptage du reporting extra-financier, un guide conçu pour des professionnels qui souhaitent mieux comprendre les stratégies RSE de leurs organisations. ACCÉDER AU GUIDE COMPLET En amont de la mise en place de la réglementation européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), MR21 publie le 30 juin 2021 le guide Décryptage du reporting extra-financier afin de faciliter la lecture des stratégies RSE des entreprises. Ce guide est un outil pratique basé sur les questions que chaque collaborateur ou observateur de l’entreprise qui s’interroge sur l’impact de son activité professionnelle peut être amené à se poser. Il a vocation à contribuer à une meilleure appropriation des démarches RSE afin de faciliter la transformation durable des entreprises. Comprendre et évaluer l’engagement d’une entreprise en faveur du développement durable et de l’inclusion sociale « Cette entreprise mesure-telle toutes les émissions de gaz à effet de serre qu’elle génère ? A-t-elle pris des engagements sur le climat cohérents avec les Accords de Paris ? Quelle est la qualité et l’étendue du dialogue social ? A-t-elle pris la mesure de la transition écologique et de ses possibles effets sur les emplois ? Traite-elle le risque de générer du travail forcé ou du travail des enfants dans sa chaîne de valeur ? Quelle part les femmes représentent-elles dans son management ? Quelle part du chiffre d’affaires est relative à des produits durables ? … » Des réponses à ces questions sont apportées dans la Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF), une publication obligatoire pour toutes les grandes entreprises. Document complexe dont le contenu est régi par des normes et des référentiels, la DPEF est essentiellement utilisée par les agences de notation extra-financières, les régulateurs et les ONG. Mais l’appropriation de la DPEF par les collaborateurs et leurs représentants au sein du Comité Social et Économique de l’entreprise, voire par le grand public, constituerait un progrès important pour nourrir des échanges constructifs et renforcer l’appropriation des sujets par toutes les parties prenantes. C’est pour faciliter son décryptage que l’association MR21, qui rassemble des professionnels de la RSE, propose dans ce document une grille de lecture de la DPEF à partir de quelques questions clés. Des évolutions importantes dans la future règlementation CSRD et ses transcriptions nationales, qui renforcent le besoin d’appropriation des sujets de développement durable des entreprises par toutes les parties prenantes La future réglementation européenne CSRD applicable en 2024 sur les informations 2023 fera évoluer considérablement le contenu de la DPEF et son périmètre d’application qui sera étendu à des entreprises de plus 250 personnes contre un seuil de 500 aujourd’hui. Une obligation de connectivité entre informations financières et extra-financières sera apportée pour que les entreprises produisent non plus deux approches séparées mais un reporting de « durabilité ». L’objectif général est d’apporter aux investisseurs, entreprises et observateurs de la société civile, une même lecture de l’impact des activités économiques sur la société et l’environnement, de façon à identifier et développer sélectivement celles qui contribuent à la transition écologique et sociale attendue. Des évolutions saluées par MR21 qui soutiendra l’idée d’un lien fort de ces nouveaux cadres avec les Objectifs de Développement Durable et l’Agenda 2030. Le guide Décryptage du reporting extra-financier a été rédigé par cinq membres de la communauté MR21, sur la base de leur expertise professionnelle et d’entretiens avec des acteurs de l’écosystème de la RSE en France. [...]
24 juin 2021Dialogues / EvénementsUne initiative de la communauté des Managers Responsables : des webinars qui favorisent l’échange et le partage d’expériences pour un changement durable. JEUDI 24 JUIN DE 18h30 à 19h30Visionnez bientôt le replay de ce webinar.Vous pouvez également l’écouter au format podcast, en suivant ce lien. Quel est le rôle de la culture, de la création dans la mise en mouvement de la société ? Avec Patrick SCHEYDER, éco-historien, pianiste et auteur, et la participation de Sébastien FOLIN, producteur et président d’honneur du festival Atmosphères, et Raphaël Daniel, auteur-réalisateur Webinar A l’heure où la crise sanitaire a mis en berne le monde culturel pendant de longs mois… Le temps n’est-il pas venu de produire les narratifs de demain ? Nous avons souhaité vous proposer ce rdv “hors série” pour témoigner de notre solidarité à la culture, et notre soutien à 2 projets culturels engagés, en apportant un éclairage sur le rôle et l’importance de la culture, de la création dans la mise en mouvement de la société, indispensable à la transition écologique. Car la culture va bien au-delà du divertissement… La culture permet de proposer de nouveaux imaginaires, et de construire ensemble une nouvelle histoire. Loin des discours anxiogènes ou dystopiques* sur le futur, nous allons nous poser la question “à quoi pourraient ressembler ces nouveaux récits qui mettraient nos sociétés en mouvement ?” et essayer d’y répondre avec Patrick Scheyder, co-auteur d’une tribune parue dans Marianne en avril dernier sur l’écologie culturelle. Patrick Scheyder nous apportera un éclairage sur comment la culture peut faire émerger l’écologie culturelle comme partie intégrante de notre civilisation et répondra à vos questions. Nos deux autres invités présenteront chacun leur passionnant projet culturel engagé ! * récits de fiction qui décrivent un monde utopique sombre – ex. Mad Max Nos intervenants Patrick SCHEYDER, éco-historien, pianiste et auteur. Patrick mène une double carrière d’artiste et d’auteur sur le thème de l’histoire et son histoire. Il a créé les spectacles en plein-air « Des Jardins et des Hommes », avec le comédien Michael Lonsdale, et a enregistré 13 albums de musique classique et improvisée. Coup de cœur de la Fondation Nicolas Hulot, il est aussi Lauréat de la Fondation Cziffra. A ce jour , il a écrit 7 ouvrages sur l’écologie et son histoire, notamment « Pour une pensée écologique positive » (Editions Belin – 2020) et « Léonard de Vinci et la Nature » (Editions Ouest-France-2019.). En préparation, un ouvrage sur “George Sand, les peintres de Barbizon et la forêt de Fontainebleau. Une ZAD au XIXème siècle. » Sébastien FOLIN, producteur engagé et conscient, président d’honneur du Festival Atmosphères et créateur du podcast “LES COMBATTANTS PACIFIQUES” Il soutient les missions du Festival Atmosphères depuis sa création en 2010, Cinéma, Arts et Sciences pour un monde durable, plus juste, en harmonie avec la nature. Il nous présentera les temps forts de la 11e édition, les nouveautés et l’impact des nouveaux récits qui seront au cœur de la programmation du festival ! Raphaël DANIEL, auteur-réalisateur, fera le pitch son prochain court métrage “NIQUE LE PRIVÉ » Ce film de fiction questionne notre rapport à la propriété privée et aux biens communs. Il sera diffusé sur Canal +, en 2021, dans le cadre de la collection « On s’adapte », 10 courts-métrages de fiction qui invitent à créer les imaginaires d’une transition écologique et sociale souhaitable. Un projet engagé à découvrir ! Un dialogue animé par Laurence LAFITEAUMembre du réseau MR21 L’intervention sera suivie d’un temps d’échanges avec les participants. [...]
27 mai 2021Dialogues / Entreprise & droits humains / EvénementsUne initiative de la communauté des Managers Responsables : des webinars qui favorisent l’échange et le partage d’expériences pour un changement durable. JEUDI 27 MAI DE 18h30 à 19h30Visionnez le replay de ce webinar ci-dessous.Vous pouvez également l’écouter au format podcast, en suivant ce lien. Huit ans après le drame du Rana Plaza : où en sont les droits humains au travail ? Avec Anthony RATIER, Responsable Droits Humains/ODD du UN Global Compact – Réseau France Webinar Il y a huit ans, le 24 avril 2013, l’effondrement du Rana Plaza entrainait la mort d’au moins 1135 ouvrières et ouvriers du textile au Bangladesh, mettant sur le devant de la scène la situation dramatique des droits humains au travail dans la filière textile. En 2021, entre la crise du Covid-19 qui a aggravé plus encore la situation de ces travailleurs-euses, la mobilisation internationale autour du sort de la communauté Ouighour et les enjeux liés à l’impact environnemental, économique et social de la fast fashion, le sujet reste au cœur de l’actualité. La question des droits humains au travail couvre 4 des 17 Objectifs du Développement Durable : Egalité entre les sexes, Travail décent et croissance économique, Inégalités réduites, Partenariats pour la réalisation des objectifs. Du point de vue règlementaire, la loi sur le devoir de vigilance a constitué une avancée importante mais nombre de mesures en vigueur par ailleurs sont le plus souvent volontaires et non contraignantes pour les Etats comme les entreprises. Quelles sont les mesures urgentes et nécessaires à mettre en œuvre pour faire progresser de manière significative la question des droits humains au travail ? Et quel rôle et quels engagements sont attendus des entreprises dans ce domaine ? Anthony RATIER, Responsable des Droits Humains au Global Compact France viendra débattre de ces sujets avec vous lors du DialogueMR21 du jeudi 27 mai 2021 de 18h30 à 19h30. Un dialogue animé par Marine CHAMPONCo-fondatrice du réseau MR21 L’intervention sera suivie d’un temps d’échanges avec les participants. [...]
16 mars 2021Dialogues / Entreprise & gouvernance / EvénementsUne initiative de la communauté des Managers Responsables : des webinars qui favorisent l’échange et le partage d’expériences pour un changement durable. MARI 16 MARS DE 18h30 à 19h30Visionnez le replay de ce webinar ci-dessous. Vous pouvez également l’écouter au format podcast, en suivant ce lien. La banque à mission, véritable levier pour une finance plus durable ? Avec Nicolas THERY, Président de Crédit Mutuel Alliance Fédérale Webinar En 2020, Crédit Mutuel Alliance Fédérale devenait la première « banque à mission », dans un contexte de montée des enjeux de durabilité – liés notamment au défi mondial du changement climatique – et dans un contexte économique et social inédit issu de la crise sanitaire. Entre financement de l’économie réelle dans les territoires, soutien aux entreprises et particuliers face à la crise, fin du financement des industries carbonées pour accélérer la transition écologique mais aussi défis européens en matière de gouvernance durable, de souveraineté monétaire face aux GAFA et de compétitivité internationale, les sujets sont nombreux et le rôle des banques sera central. Quelle sera la spécificité du rôle et des actions menées par une « banque à mission » pour évoluer vers une finance plus durable à même d’accompagner la transition attendue ? Nicolas THERY, Président de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, sera l’invité du prochain Dialogue MR21 pour en débattre et partagera avec les participants la genèse et les engagements qu’impliquent ce statut, le rôle d’une banque face aux enjeux de durabilité et son regard sur les défis économiques, monétaires et financiers de l’Europe. Un dialogue animé par Marine CHAMPONCo-fondatrice du réseau MR21 [...]
25 février 2021Evénements / Transition écologiqueÀ quoi ressemble un monde qui a réussi sa transition écologique ? 24 chantiers pour le monde de demain. En partenariat avec l’Association de la Renaissance Écologique, MR21 vous propose des ateliers découverte en mars ! Ces ateliers-fresque, en groupe de 15 personnes, proposent de dessiner une représentation d’un monde durable. Ils s’adressent à tous les publics et sont un formidable levier de changement et de mobilisation. Comment s’inscrire à nos ateliers ? Dates au choix (15 personnes maximum par groupe) : 9, 17, 25, 29 et 30 mars 2021. JE M’INSCRIS 📍 Ouvert à tous.tes et gratuit, que vous soyez membre de MR21 ou non.📍 Le nombre de places étant limité, nous vous remercions de penser à libérer votre place si vous aviez un empêchement. En savoir plus La Fresque et les méthodologies qui l’accompagnent nous ont démontré leur capacité à : 1. S’adapter à une grande variété de contextes géographiques : petites et grandes villes, milieux denses comme milieux ruraux.2. Inspirer, pour donner envie d’approfondir, de s’approprier les messages et les connaissances associées au dessin.3. Réunir pour s’approprier ce dessin, au-delà de la barrière de la langue et des cultures ;4. Fédérer vos collaborateurs, citoyens, entrepreneurs, enseignants, des étudiants, ONG, institutions publiques, élus, etc. L’association compte 170 adhérents dans toute la France, rassemble 141 animateurs et a organisé 41 ateliers pour 676 participants. Plus d’infos sur le site de Renaissance Écologique. À propos de l’auteurJulien Dossier dirigie Quattrolibri, un cabinet de conseil spécialisé sur les stratégies de neutralité carbone. Spécialiste de la ville durable, thème qu’il enseigne à HEC, il est le co-auteur de Paris change d’ère. [...]